Javier Jimeno nous parle des détails du projet mené à bien par l’entreprise française Le Normand

Avez-vous déjà vu la pièce audiovisuelle dans laquelle nous montrons le processus complet de fabrication, de transport et d’installation de trois ponts roulants monopoutres en Normandie ? Ce projet est réalisé par nos collaborateurs de GH France pour l’entreprise Le Normand, l’un de ses clients les plus stables et durables. Nous profitons de cette « première audiovisuelle » pour discuter avec Javier Jimeno, Gérant de GH France, et en savoir plus sur ce projet. 

GH France aujourd’hui

La France a été l’un des premiers marchés sur lequel GH a travaillé au niveau des exportations. « En raison de sa proximité avec le du siège social, la France est un marché naturel pour GH, facile à pénétrer, facile à contrôler… », expose Javier. 
C’est pourquoi GH est présente en France depuis le début des années quatre-vingt-dix, tout d’abord à travers une entreprise intermédiaire à Lyon, puis avec ses propres installations à Hendaye.
Cependant, en 2011, on a misé sur l’achat d’une entreprise indépendante qui commercialisait GH à Nantes appelée MR2l, ce qui a entraîné la fermeture des installations d’Hendaye et le transfert de la délégation là-bas.
Depuis, Javier Jimeno est gérant de GH France. On peut également souligner la présence des directeurs des ventes David Moulin et Ruth Vizcarra. « Ils travaillent depuis toujours pour GH et leur travail est essentiel pour la délégation », indique Javier.
« Actuellement, nous sommes 38 employés à GH France et nous avons deux activités professionnelles : l’une est la vente de produits fabriqués à Beasain et l’autre, la maintenance de ces produits », explique Javier.
Pour réaliser ce service technique, GH France possède également des bureaux à Orléans et Troyes.

Projet Le Normand

GH France a une relation stable et durable avec de nombreux clients. L’un d’entre eux est Le Normand, une entreprise historique de remorques agricoles avec laquelle il travaille depuis 10 ans.
En 2021, Le Normand a entamé la construction de sa nouvelle usine. Et pour ce faire, elle a demandé à GH de transférer ses ponts roulants et d’en fabriquer trois nouveaux. « Même s’il n’est pas habituel de travailler avec une telle avance, ce client a notamment clôturé la commande l’année précédente », indique Javier.
C’est à ce moment-là que les deux entreprises ont décidé d’enregistrer le processus en vidéo pour documenter de manière audiovisuelle la construction d’un pont roulant du début à la fin.

LE PROCESSUS COMPLET

Bureau technique

Une fois les caractéristiques et les dimensions du pont roulant convenues avec le client, ce dernier commence à prendre forme au bureau technique de GH, situé à Beasain. D’après Javier, pour gérer un projet d’un pont roulant standard, près de trois personnes sont nécessaires : « une personne dans l’administration, une autre pour la partie mécanique et une autre pour la partie électrique ».  Les trois préparent ensemble un plan général du pont roulant qui est validé avec le client. Une fois l’accord du client reçu, la fabrication à l’atelier commence.

Fabrication à l’atelier



La fabrication d’un pont roulant à l’atelier a une durée approximative de quatre semaines. « Tout d’abord, les composants sont fabriqués pendant environ trois semaines. Puis, en une semaine, les employés de Bakaiku construisent les poutres, font l’assemblage des composants, et peignent et préparent le pont roulant », précise Javier.

« Malgré leur grande taille, les ponts roulants doivent être construits au millimètre. » C’est pourquoi, pour Javier, il s’agit peut-être de l’aspect le plus critique et auquel il faut prêter le plus d’attention pour la fabrication du pont roulant. « Par chance, c’est un travail que nous faisons régulièrement et cela n’est un problème pour nous », affirme Javier.

Enfin, une fois construit, il faut vérifier que tous les éléments du pont roulant fonctionnent correctement. Voilà pourquoi de nombreux tests de fonctionnement ont été réalisés à vide. « Avant de sortir de l’usine, le pont roulant est vérifié et testé presque à 100 % », assure Javier.

Transport et installation

Transporter un pont roulant d’une longueur similaire, 34 mètres dans le cas de Le Normand, n’est pas simple. Un transport spécial est requis, ainsi que l’autorisation conséquente des autorités. Selon Javier, « l’obtention de cette autorisation prend bien plus de temps que la fabrication du pont roulant en question ».  Malgré tout, les employés de GH sont plus qu’habitués et connaissent parfaitement la procédure. De plus, ils ont un rapport très facile avec les transporteurs qui « sont bien plus que des fournisseurs ».

À cette occasion, le transport depuis Beasain en Normandie a duré trois jours et aucun incident remarquable ne s’est produit. Une fois à destination, une équipe technique de GH s’est chargée d’installer le pont roulant et de le rendre fonctionnel. « La vérité c’est que, depuis son installation, je n’en ai pas reparlé avec le client, ce qui est un bon signe. Cela veut dire que tout va bien et qu’il est satisfait », assure Javier.

L’avenir de GH en France

L’objectif de GH en France est de poursuivre sa croissance. « Nous sommes une entreprise fiable et sérieuse, et notre produit s’inscrit dans cette ligne », affirme Javier. « Même si nos concurrents sont très bien implantés, notre principal objectif est de continuer à renforcer notre position sur le marché. Actuellement, nous construisons en moyenne 180 ponts roulants par an en France, mais nous sommes en mesure d’en faire plus. Nous travaillons dans cet objectif.

En outre, en parallèle, un projet à moyen terme est prévu pour pouvoir offrir un service technique correct dans toute la France. « Actuellement, nous offrons un service technique dans tout le pays, mais dans certaines zones, en raison des distances, nous ne pouvons pas être si compétitifs », précise Javier. « L’idée est de créer des stations de service technique dans différentes régions du pays et de pouvoir être plus réactifs », conclut-il.